LE FESTIVAL D'AMOUR #3

Cette année, nous allons là où ça vibre, là où ça frissonne, quand les ventres se tendent et les cœurs se bouleversent. Parce qu'il est temps de parler de ce que l'on ressent, de chahuter nos âmes et nos corps, le temps de six rencontres, du 06 au 24 février 2024.

Au programme du FESTIVAL D’AMOUR :
🤍 Mercredi 07/02-19h 🎯 Noémie Chust, L’Avant-match, Studio Fidèle
🤍 Vendredi 09/02-19h 🎯 Rachel Easterman-Ulmann, La langue des oiseaux, quelLE amoureuxSE êtes-vous ?, Éditions Cambourakis
🤍 Mercredi 14/02-19h 🎯 Marie Docher, Et l’amour aussi, La Déferlante éditions
🤍 Jeudi 15/02-19h 🎯 Mathilde Forget et Alexandre Antolin, Ravages de Violette Leduc, édition augmentée Éditions Gallimard
🤍 Jeudi 22/02-19h 🎯 Chien fou et Nathalie Sejean, Amoures adultes, @amouresadultes
🤍 Vendredi 23/02-19h 🎯 Majé, Ne plus tomber (en amour), Editions Ixe

🎯 Les illustrations du festival sont pensées et réalisées par la formidable Chien fou🤍

📣 Les rencontres sont gratuites et sur réservation, ouverture de la billetterie le mercredi 24/01 à midi : https://www.eventbrite.fr/o/laffranchie-librairie-33505227247

Diffusion des six épisodes sur L'affranchie podcast à partir du 22/02/2024, disponible sur toutes les plateformes d'écoute !
🎯 Alors, heureuxses ?

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Majé

IXe éditions

12,00

J'ai eu besoin d'écrire sur l'amour parce que je ne crois plus qu'il y ait quoi que ce soit à reconstruire ou à réinventer. Il faut détruire l'idée d'amour. Un jour, Majé en a eu marre. Marre d'être fragilisée par la relation amoureuse, marre d'être anéantie par la rupture, marre de tomber chaque fois dans le même piège. Alors elle a décidé d'arrêter, et ce fut plus facile que prévu. Car si l'amour est une belle boîte noire qui nous arrive toute ficelée, quand on l'ouvre pour chercher à comprendre comment fonctionne l'engrenage, on se rend compte que tous ces rouages qui tournent ensemble peuvent être dissociés les uns des autres. Et à y regarder de plus près, on voit qu'il est possible de ne garder que les moments beaux, intenses et drôles en renonçant au désir d'être « tout » pour l'autre. Et on peut alors choisir de préférer à l'amour la tendresse radicale.


Roman

Le Livre de poche

7,20

« La folie n’est pas donnée à tout le monde. Pourtant j’avais essayé de toutes mes forces. »
Elle ne pleure jamais au bon moment, ressasse pendant des heures son mépris pour Bambi, et seule sa peur des requins lui prouve qu’elle a bien un cœur. Rien de grave en apparence. Jusqu’au jour où l’internement forcé de sa sœur en hôpital psychiatrique réveille les questions enfouies sur la mort de leur mère.

Par l’entremise de ce texte enchanté, Mathilde Forget fait une entrée remarquée en littérature. Isabelle Spaak, Le Figaro littéraire.

Une plume douce-amère, aussi incisive que judicieusement concise. Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche.

Un douloureux livre du deuil, et de la peur de la folie, déguisé en amusant précis d’inadéquation au monde. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres


7,40

Elle a passé la nuit avec un homme et est venue se présenter au poste de police. Alors ce dimanche matin, au deuxième étage du commissariat, une enquête est en cours. L’haleine encore chargée de rhum-coca, elle est interrogée par le Major, bourru et bienveillant, puis par Jeanne, aux avant-bras tatoués, et enfin par Carole, qui vapote et humilie son collègue sans discontinuer. Elle est expertisée psychologiquement, ses empreintes sont relevées, un avocat prépare sa défense, ses amis lui tournent le dos, alors elle ne sait plus exactement... A-t-elle commis l’irréparable ?

L’autrice dissèque tout en finesse un enchaînement implacable qui en vient à insidieusement culpabiliser de la violence qu’on a subie gratuitement. Libération.

C’est peut-être la patte de Mathilde Forget : savoir aborder les sujets les plus graves avec une légèreté qui n’appartient qu’à elle. Je n’ai jamais lu ça ailleurs. Delphine de Vigan.

Après un roman très remarqué, Mathilde Forget signe De mon plein gré : un bref livre qui ne rentre dans aucune case, sinon celle de la littérature. Virginie Bloch-Lainé, Elle.


Édition augmentée

Gallimard

23,00

Pensé comme un roman de formation et d'émancipation, l'ouvrage retrace l'itinéraire amoureux de Thérèse, l'alter ego de Violette Leduc, de l'adolescence à la maturité. Thérèse aime Isabelle, puis Cécile, puis Cécile et Marc, puis Marc. Jugé obscène, Ravages est censuré en 1955. Le livre paraît amputé des cent cinquante premières pages (Thérèse et Isabelle) et de plusieurs passages clés (les scènes du taxi, de la chambre d'hôtel et de l'avortement final). "C'est un assassinat" pour Violette Leduc. La censure déséquilibre l'ouvrage et en modifie la portée. Ravages est un roman mort-né. Aujourd'hui, pour la première fois, Thérèse et Isabelle retrouve Ravages. L'Imaginaire propose une édition hors-série annotée et augmentée des passages censurés, repérés à l'encre violette. L'occasion unique de redécouvrir le roman subtil et engagé d'une pionnière féministe.


Alexandre Antolin

Presses Universitaires de Lyon

28,00

Au mois de mai 1955 paraît chez Gallimard le troisième livre de Violette Leduc, intitulé "Ravages". L'écrivaine en a débuté la rédaction sept ans plus tôt, sous l'exigeante houlette de Simone de Beauvoir. L'éditeur accepte de publier l'ouvrage, à condition de supprimer certaines descriptions de relations lesbiennes ainsi que des scènes de viol et d'avortement jugées trop choquantes.
Au-delà de cette censure éditoriale avérée, le livre publié en mai 1955 n'a plus grand-chose à voir avec les nombreux avant-textes qu'Alexandre Antolin a découverts dans les fonds d'archives et collections privées qu'il a pu consulter.
Dans un premier temps, l'auteur plante le décor d'une vie éditoriale française bouleversée par le second conflit mondial, qui voit de nombreux auteurs et autrices inquiétés par la censure sous toutes ses formes, à l'instar de Simone de Beauvoir, Jean Genet, Suzanne Allen ou Hélène Bessette.
Alexandre Antolin procède ensuite à une analyse minutieuse des "Cahiers Beauvoir", série de 16 cahiers d'écolier sur lesquels Violette Leduc a écrit une seconde version de "Ravages" à partir de 1951 (dont une vingtaine d'extraits inédits sont publiés en fin d'ouvrage).
Il étudie enfin les réceptions de ce livre, du comité de lecture Gallimard en 1954 à la publication de "La Bâtarde" en 1964 et de "Thérèse et Isabelle", dernier ouvrage de Violette Leduc paru de son vivant en 1966, ces deux ouvrages reprenant une bonne partie des textes censurés en 1955.

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