Saisons 2014/2015

La rose des vents

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12,50

Ce n'est pas un, mais dix Noël qui défilent sous nos yeux. Chaque fois à un moment différent de la soirée. Année après année, on en rajoute une couche. La mère, le fils et l'amie du fils (tour à tour, Patricia, Nathalie, Catherine, etc.) fêtent ensemble le réveillon.

«Marie Nimier est romancière et parolière. Depuis la publication de »La Reine du silence« (prix Médicis 2004), elle s'est engagée dans de nombreuses créations théâtrales, écrivant pour des danseurs, des plasticiens et autres inventeurs de formes hybrides. Son théâtre est publié chez Actes Sud-Papiers (»La Confusion«, 2011 ; »Adoptez un écrivain«, 2012 ; »La Course aux chansons«, coll. "Heyoka Jeunesse", 2012).»


Folio

7,80

C'est une pièce sur le travesti et la séduction, sur les erreurs de la passion, dues à la vanité, à la légèreté, à la coquetterie, à l'amour-propre. Pour vaincre les ennemis de son amour, l'héroïne mène sur trois fronts trois intrigues de séduction. Mais le sentiment véritable est toujours victorieux, car il est dévouement lucide à autrui. Le triomphe est celui de l'amour vrai sur le faux. Au centre de la pièce, un admirable dialogue entre un homme amoureux qui refuse d'aimer et une jeune fille qui brûle d'admiration pour cet homme déchiré. Jamais Marivaux n'avait mis autant de complexité au service d'un dénouement si simple.«Bonheur du texte, bonheur et plaisir de la salle», Jean Vilar en a tout dit en trois mots.


8,00

* Pièce en deux actes pour cinq personnages écrite en français entre 1948 et 1949.

* En attendant Godot a été créé le 5 janvier 1953, à Paris, au Théâtre Babylone, dirigé par Jean-Marie Serreau, dans une mise en scène de Roger Blin, avec la distribution suivante : Estragon (Pierre Latour), Vladimir (Lucien Raimbourg), Lucky (Jean Martin), Pozzo (Roger Blin), un jeune garçon (Serge Lecointe).

« Vous me demandez mes idées sur En attendant Godot, dont vous me faites l'honneur de donner des extraits au Club d'essai, et en même temps mes idées sur le théâtre.
Je n'ai pas d'idées sur le théâtre. Je n'y connais rien. Je n'y vais pas. C'est admissible.
Ce qui l'est sans doute moins, c'est d'abord, dans ces conditions, d'écrire une pièce, et ensuite, l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées sur elle non plus.
C'est malheureusement mon cas.
Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce.
Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention.
Je ne sais pas dans quel esprit je l'ai écrite.
Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive. De leur aspect j'ai dû indiquer le peu que j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melon par exemple.
Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent.
Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être pour rompre la monotonie.
Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai même que je me serais contenté de moins.
Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible.
Je n'y suis plus et je n'y serai plus jamais. Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace, je n'ai pu les connaître un peu que très loin du besoin de comprendre. Ils vous doivent des comptes peut-être. Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi nous sommes quittes ».



Tragédie

François CAFFENNE

Hm Editions

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