FUTUR-ES, comment le féminisme peut sauver le monde / la bibliographie du livre de Lauren Bastide

Femmes, magie et politique

Cambourakis

24,50

Partisane de l’action directe non violente, Starhawk a été de tous les mouvements antimilitaristes et antinucléaires aux États-Unis dans les années 1970-1980. On la retrouve ensuite à Seattle ou à Gênes dans les rangs altermondialistes. Se définissant à la fois comme féministe et sorcière néo-païenne, elle publie Rêver l’obscur. Femmes, magie et politique en 1982 aux États-Unis. Se basant sur la narration très concrète de sa participation à ces mouvements, elle explore une science inventive et festive des rituels, invitant chacun-e à prendre conscience de son pouvoir et à le mettre en oeuvre en resserrant les liens avec les autres, en agissant à sa mesure au sein de la communauté.


Recueil de textes écoféministes

Cambourakis

25,00

La COP 21 a suscité un regain d'intérêt en France pour l'écoféminisme. Ce mouvement né dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons et dans les Suds (Inde, Afrique, Amérique Latine...) a été initié par de nombreuses femmes qui ont fait le lien entre l'exploitation des ressources naturelles et l'exploitation qu'elles subissaient en tant que femmes. Cette prise de conscience a donné lieu à des actions et à des textes « écoféministes ». Cette anthologie proposée par la philosophe Emilie Hache, permet de découvrir des textes inédits des principales figures de ce mouvement : Vandana Shiva, Starhawk et bien d'autres...


Enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe

La Découverte

22,00

Du genre autobiographique, on connaissait les récits sans enquête et les ego-histoires de " grands hommes " ; dans les sciences sociales, les enquêtes sur des proches tenus à distance par l'effacement de soi. Renouant avec l'ambition d'une sociologie sensible et réflexive, Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l'enquête autobiographique. Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d'un " ascenseur social " décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s'entremêlent : le parcours d'une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s'asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d'études à l'EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Mobilisant un vaste corpus théorique et littéraire, Rose-Marie Lagrave ouvre sa malle à archives et la boîte à souvenirs. De ses expériences de boursière à ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, elle exhume et interroge les traces des rencontres qui l'ont construite. Parvenue à l'heure des bilans, cette passeuse de frontières et de savoirs questionne avec la même ténacité la vieillesse et la mort. Contre les injonctions de " réussir " et de " rester soi ", ce livre invite à imaginer de nouvelles formes d'émancipation par la socioanalyse : se ressaisir, c'est acquérir un pouvoir d'agir, commun aux transfuges de classe et aux féministes, permettant de critiquer les hiérarchies sociales et de les transgresser.Prix de l'Écrit social 2021 décerné un jury de professionnels


Une histoirE des femmes soignantes

Barbara Ehrenreich

Cambourakis

16,50

Engagées dans le Mouvement pour la santé des femmes dans les années 1970, Barbara Ehrenreich et Deirdre English enquêtent sur les racines historiques de la professionnalisation du corps médical. Portant un regard féministe sur les chasses aux sorcières en Europe et la suppression de la profession de sage-femme aux États-Unis, elles s’interrogent : et si, derrière ces événements, se cachait une véritable monopolisation politique et économique de la médecine par les hommes de la classe dominante, reléguant peu à peu les femmes à la fonction subalterne d’infirmière docile et maternelle ? Depuis sa parution aux États-Unis en 1973, cet essai concis et incisif a ouvert la voie à de nombreux travaux de recherche et prises de conscience. Cette traduction s’ouvre sur une préface inédite des deux auteures.


19,00

Vieille. Le mot lui-même est tabou. On lui préfère souvent le politiquement correct « femme mûre », le fourre-tout « senior », le désuet « aînée »… Notre société vieillit, mais elle a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier.
Après 50 ans, de nombreuses femmes se sentent invisibilisées, mises à l'écart, alors qu'elles ont encore leur place à prendre dans le monde comme dans l'intimité. Les rides rendraient-elles moins apte à entreprendre ou diriger ? Avec la ménopause et les cheveux gris, serait-on moins libre de séduire et de jouir ? L'opprobre qui pèse sur les vieilles depuis longtemps éclaire nos normes et la façon dont les valeurs patriarcales ont forgé nos regards sur le corps vieillissant.
Marie Charrel s'est plongée dans l'histoire et a interrogé des dizaines de femmes de tous milieux pour saisir ce qui les fait encore vibrer et avancer. Libérées des injonctions à la jeunesse éternelle, parfois indociles ou subversives, souvent audacieuses, beaucoup trouvent avec les années une troisième voie, bien à elles, entre puissance et apaisement. Et prouvent qu'elles ont encore leur mot à dire.

Marie Charrel, 38 ans, est journaliste économique au Monde et romancière. Qui a peur des vieilles ? est son premier essai.