FUTUR-ES, comment le féminisme peut sauver le monde / la bibliographie du livre de Lauren Bastide

Enjeux sociaux de l'hégémonie

R. W. Connell

Amsterdam

20,00

Figure précurseuse de l’étude des masculinités, Raewyn Connell a mis au jour l’existence, au sein de l’ordre de genre, d’une masculinité hégémonique qui vise à assurer la perpétuation de la domination des hommes sur les femmes, tout en étant sans cesse mise à l’épreuve dans le vécu des hommes. À l’heure où les mouvements masculinistes agitent l’épouvantail d’une « crise de la virilité » pour masquer le refus des hommes de voir s’effacer leurs privilèges, cet ouvrage présente une cartographie nuancée des différentes manières d’endosser une identité masculine. Articulant théorie et récits de vie, il offre de précieux outils pour penser les rapports sociaux de sexe et nourrir la critique du patriarcat.
Contre la victimisation des hommes et, plus généralement, contre toute vision essentialiste des rôles sexués, les analyses des dynamiques de genre qui s’établissent du côté du masculin formulées par Connell éclairent les impensés contemporains du féminisme et remettent en cause les conceptions simplistes du genre. Ses réflexions sur les pratiques constitutives de la matérialité du corps des hommes et des enjeux d’incarnation qui s’y nouent représentent une contribution décisive aux études de genre.


Autopsie d'un mythe tenace

Points

8,90

Malheureux, désemparés, culpabilisés... À en croire certains, les hommes traverseraient une crise de la masculinité dans les sociétés occidentales hyper féminisées. De quoi cette prétendue « crise » est-elle le symptôme ? Dans une enquête éclairée et nécessaire, Francis Dupuis-Déri discute l’origine et la signification politique de cette rhétorique qui a pour effet de susciter la pitié envers les hommes, de justifier les violences masculines contre les femmes et de discréditer le projet de l’égalité entre les sexes.
Professeur de science politique, Francis Dupuis-Déri est affilié à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il a signé de nombreux ouvrages sur la démocratie et les mouvements sociaux et codirigé les ouvrages collectifs Le Mouvement masculiniste au Québec et Les Antiféminismes disponibles aux Éditions du remue-ménage.


9,40

Parce qu'on ne naît pas homme, on le devient.
Adapté du podcast phénomène Les Couilles sur la table, ce livre est une synthèse indispensable et passionnante de ce que l'on sait sur la virilité, les masculinités et les hommes.
Un livre à offrir à toutes celles et ceux qui se posent des questions sur eux-mêmes. Et à celles et ceux qui ne s'en posent pas encore.
Victoire Tuaillon a 32 ans, elle est journaliste, diplômée de Sciences Po Paris. Depuis 2017, dans le podcast Les Couilles sur la table, elle questionne les masculinités avec ses invité·es, le plus souvent des universitaires ; elle a transformé ces entretiens et ses recherches en un essai, publié en 2019. Elle est aussi autrice d'œuvres sonores (Et là c'est le drame, et Mental FM pour Arte Radio) et rédactrice en chef à Binge Audio, où elle imagine et réalise des projets variés ayant pour point commun de faire entendre et circuler la pensée de chercheureuses et d'intellectuel·les. En 2021, elle réalise un podcast documentaire sur l'amour : Le Cœur sur la table.


18,00

Pourquoi parler encore des mecs ? Quand tout se passe comme si les humains étaient hommes par défaut et femmes par exception, il semble qu'on n'en parle déjà que trop.À y regarder de plus près, cependant, on parle beaucoup d'hommes mais plus rarement des hommes. On parle d'individus en particulier, bien peu de la classe des hommes dans son ensemble.On parle des Grands Hommes, moins de tous ceux qui envoient des photos de leur pénis sur Internet. On parle plus des ministres que des violeurs (sauf quand il s'agit du même type).Alors, si nous retournons le regard féministe vers les hommes, que voyons-nous ? Soudain, on comprend comment les hommes sont construits et les histoires qu'on se raconte sur la " nature masculine " se révèlent mensongères. On voit que l'amour des hommes pour les femmes n'est pas un cadeau. On voit qu'en un sens les hommes préfèrent de toute façon les hommes, ce qui ne les empêche pas d'être homophobes.Je suis une femme blanche, trans et lesbienne et mon point de vue n'est pas moins neutre qu'un autre. Je vais recourir à des statistiques, des théories, des histoires, des dessins et des punchlines pour vous faire poser un nouveau regard sur vos pères, vos frères, vos compagnons, vos ex – et peut-être sur vous-même.


Le roman de françoise d'eaubonne

Charleston

18,00

« Je serai en sécurité et sereine quand je serai dans ma tombe. » Françoise d'Eaubonne
Militante chevronnée et essayiste prolifique, Françoise d'Eaubonne est à l'origine de nombreux concepts fondateurs de la pensée féministe, parmi lesquels phallocratie, féminicide et écoféminisme. Elle opère dès 1974 la synthèse entre la dénonciation de l'exploitation de la nature par l'homme et l'exploitation de la femme par l'homme, concept qui sera repris par des militantes du monde entier dès les années 1980. Activiste antinucléaire, elle organise en 1975 un attentat à la dynamite contre la centrale de Fessenheim. Et pourtant, malgré une immense reconnaissance internationale, cette théoricienne militante reste très peu connue en France. Peut-être son militantisme radical et son caractère intransigeant y ont-ils contribué ? Élise Thiébaut nous plonge dans la vie de cette femme subversive, nous présente sa pensée foisonnante et nous fait entrer dans son intimité.