- EAN13
- 9782867144950
- ISBN
- 978-2-86714-495-0
- Éditeur
- Éditions Pardès
- Date de publication
- 15/02/2016
- Collection
- Qui suis-je ?
- Nombre de pages
- 127
- Dimensions
- 21 x 14 cm
- Poids
- 400 g
- Fiches UNIMARC
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Eugène Labiche est né le 6 mai 1815 dans une
famille aisée. Bachelier en 1833, il voyage en Italie,
puis étudie le droit tout en écrivant des nouvelles
et un roman. Dès 1837, il compose des pièces de
théâtre, en collaboration avec des amis. En 1842,
il épouse Adèle Hubert, à laquelle il sera fidèle.
« Je me suis adonné presque exclusivement à l’étude du
bourgeois, du “philistin” ; cet animal offre des ressources
sans nombre à qui sait le voir. Il est inépuisable. C’est une
perle de bêtise qu’on peut monter de toutes les façons. Il
n’a pas de grands vices, il n’a que des défauts, des travers,
mais au fond il est bon, et cette bonté permet de rester dans
la note gaie.» (Lettre à Léopold Lacour, 27 octobre 1880.)
Après la révolution de 1848, il se présente aux
élections comme républicain, mais il est battu. Très
tôt déçu par la République, il en fait la satire dans
quelques pièces. En 1851, il obtient un triomphe
avec Un chapeau de paille d’Italie, et il applaudit
le coup d’État du futur Napoléon III. Il produit
alors, avec ses collaborateurs, huit à dix vaudevilles
par an. Ayant acquis une grande propriété en
Sologne, il y réside une partie de l’année, s’occupant
de chasse et d’agriculture. Il a enfin la joie d’être
père, en 1856. Il préfère écrire désormais des
comédies de mœurs et de caractères, telles que Le
Voyage de monsieur Perrichon, ou des comédies-
vaudevilles, comme La Cagnotte. Moi est jouée à
la Comédie-Française, d’autres œuvres au palais
de Compiègne, devant l’empereur. Labiche reçoit
la Légion d’honneur.
Maire de Souvigny, il parvient à protéger ses
administrés lors de l’invasion allemande de 1870.
Mais l’épisode de la Commune l’horrifie. Il connaî -
tra encore plusieurs succès à la scène, jusqu’en
1877. Peu après est édité son Théâtre complet et,
en 1880, il est élu à l’Académie française. Très
affecté par le décès de sa belle-fille et atteint d’une
maladie cardiaque, il s’éteindra le 22 janvier 1888.
famille aisée. Bachelier en 1833, il voyage en Italie,
puis étudie le droit tout en écrivant des nouvelles
et un roman. Dès 1837, il compose des pièces de
théâtre, en collaboration avec des amis. En 1842,
il épouse Adèle Hubert, à laquelle il sera fidèle.
« Je me suis adonné presque exclusivement à l’étude du
bourgeois, du “philistin” ; cet animal offre des ressources
sans nombre à qui sait le voir. Il est inépuisable. C’est une
perle de bêtise qu’on peut monter de toutes les façons. Il
n’a pas de grands vices, il n’a que des défauts, des travers,
mais au fond il est bon, et cette bonté permet de rester dans
la note gaie.» (Lettre à Léopold Lacour, 27 octobre 1880.)
Après la révolution de 1848, il se présente aux
élections comme républicain, mais il est battu. Très
tôt déçu par la République, il en fait la satire dans
quelques pièces. En 1851, il obtient un triomphe
avec Un chapeau de paille d’Italie, et il applaudit
le coup d’État du futur Napoléon III. Il produit
alors, avec ses collaborateurs, huit à dix vaudevilles
par an. Ayant acquis une grande propriété en
Sologne, il y réside une partie de l’année, s’occupant
de chasse et d’agriculture. Il a enfin la joie d’être
père, en 1856. Il préfère écrire désormais des
comédies de mœurs et de caractères, telles que Le
Voyage de monsieur Perrichon, ou des comédies-
vaudevilles, comme La Cagnotte. Moi est jouée à
la Comédie-Française, d’autres œuvres au palais
de Compiègne, devant l’empereur. Labiche reçoit
la Légion d’honneur.
Maire de Souvigny, il parvient à protéger ses
administrés lors de l’invasion allemande de 1870.
Mais l’épisode de la Commune l’horrifie. Il connaî -
tra encore plusieurs succès à la scène, jusqu’en
1877. Peu après est édité son Théâtre complet et,
en 1880, il est élu à l’Académie française. Très
affecté par le décès de sa belle-fille et atteint d’une
maladie cardiaque, il s’éteindra le 22 janvier 1888.
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