Nouvelles Questions Féministes, vol. 33, n°1/2014, Apprentissages entre école et entreprise
EAN13
9782889010929
ISBN
978-2-88901-092-9
Éditeur
Antipodes Suisse
Date de publication
Collection
Nouvelles Questions Féministes
Nombre de pages
168
Dimensions
16 x 1,2 cm
Poids
340 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Nouvelles Questions Féministes, vol. 33, n°1/2014

Apprentissages entre école et entreprise

Antipodes Suisse

Nouvelles Questions Féministes

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La formation professionnelle, et en particulier le système dual (ou par alternance) qui combine apprentissage théorique en école professionnelle et apprentissage pratique en entreprise est le modèle dominant en Suisse et en Allemagne. Lieu de socialisation professionnelle privilégié, la formation professionnelle a cependant peu été étudiée dans une perspective féministe.

Au carrefour entre système scolaire et marché du travail, la formation professionnelle est traversée par les mécanismes de discrimination de ces deux espaces distincts, tous deux largement étudiés. L'objectif de ce numéro est de questionner la formation professionnelle comme espace propre de production du genre, dans le sens où l'enjeu est de produire de futur·e·s professionnel·le·s prêt·e·s à entrer dans un marché du travail et des professions sexuées.

Les articles abordent le système de formation professionnelle dans son ensemble, des filières spécifiques, comme les formations agricoles, les interactions en classe ou encore le choix professionnel des jeunes femmes. A partir de perspectives croisées entre France, Allemagne et Suisse, se dégagent des lignes de force. Ainsi, la conformité aux normes de genre apparaît-elle comme enjeu dès l'orientation professionnelle, mais également lors des procédures de sélection et tout au long de la formation. Les jeunes apprennent que les frontières du genre ne doivent pas être transgressées. Ces frontières leur étant en outre rappelées au travers de l'usage massif des stéréotypes et de la division sexuelle du travail. Autre élément récurrent: l'hostilité face à une présence plus massive de l'autre sexe dans les métiers. Cette peur de l'avancée en mixité permet d'expliquer la permanence du discours sur les pionnières et les pionniers, dans le champ professionnel comme dans celui de la recherche sur l'orientation et la formation professionnelle.
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