- EAN13
- 9782918135760
- ISBN
- 978-2-918135-76-0
- Éditeur
- Éditions Dialogues
- Date de publication
- 07/05/2013
- Collection
- Littératures
- Dimensions
- 21,2 x 13,6 x 2,2 cm
- Poids
- 316 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commanderLa grenade est armée, la goupille est chaude dans sa main, le décompte est entamé.
Laure-Anne nous présente sa sélection de livres depuis les éditions dialogues, orientée Bretagne : La guerre civile est déclarée de Christophe Paviot, Brest front de mer de Philippe Kerarvran et René Le Bihan, Y'a skiff ! Abécédaire du parler de l'Arsenal de Gérard Cabon et Nono, Dessine-moi la philo de Nono et Les silences de la guerre de Claire Fourier, réalisation : Ronan Loup.
Le terroriste shakespearien
Le Point, n° 2125, du 6 juin 2013
Le héros de Christophe Paviot a quelque chose de L'«Étranger » de nos jours.
Seul, il fait sauter ce monde qui marche à l'envers. Arnaud a grandi dans la chaleur d'une famille bretonne ordinaire. Ses parents lui ont appris à être un bon garçon. Il est devenu manager dans une boîte d'assurances à Rennes. Mais alors, quel besoin a-t-il de prendre le train jusqu'à la ville voisine pour s'acheter des baskets taille 48, trop grandes pour lui ? Le matin, Arnaud le taiseux retourne au boulot, où chacun autour de lui ne vit plus que dans la peur de le perdre. Le week-end, il rejoint sa copine et leurs amis, à la pizzeria. A l'insu dè tous, ce « Zorro », incompris autant que déterminé, revêt son uniforme de délinquant et va faire exploser un lieu public après l'autre dans la région. Des lieux, pas des gens. Sauf bavure. Le nouveau roman du talentueux Christophe Paviot est construit sur la cohabitation mystérieuse, et de plus en plus tendue, entre l'univers « normal », et effrayant pour le personnage, d'une ville de province marchant au pas de son temps et l'univers « fou » d'un jeune terroriste qui a trouvé dans l'action directe et solitaire le seul moyen d'exister, en renvoyant la peur à l'envoyeur. À savoir : Arnaud ne porte pas d'arme. Juste un volume de Shakespeare.