- EAN13
- 9782351052143
- ISBN
- 978-2-35105-214-3
- Éditeur
- Œil du prince
- Date de publication
- 14/09/2023
- Collection
- THEATRE
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 20 x 12 x 0,8 cm
- Poids
- 106 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
14.00
À l’image de ses précédents textes, Faustine Noguès donne une dimension sociale à son écriture.
Ici, la grève à lieu dans un abattoir, l’un des lieux les plus symboliques du monde capitaliste, l’un des plus ravageurs pour les conditions de travail, l’écologie, le bien-être animal. Le propriétaire de cette entreprise n’est plus seulement un directeur, un P.-D.G., ou un actionnaire, il est devenu « le possesseur ». S’il possède, ce sont surtout les autres qui sont dépossédés.
Comme à son habitude, l’autrice préfère l’humour à la morale pour mettre en évidence les rouages défaillants de notre système. Les grévistes ne savent pas trop comment s’y prendre, la directrice de l’abattoir est totalement désorientée, le possesseur donne des ordres absurdes et les vaches prennent presque le contrôle des chaînes de production.
Cet ensemble loufoque, entre crise sociale et Grand Guignol, donne à ce texte un vrai pouvoir cathartique et nous amène intelligemment à réfléchir à notre consommation, à la valeur du travail et à celle des vies humaines et animales.
Ici, la grève à lieu dans un abattoir, l’un des lieux les plus symboliques du monde capitaliste, l’un des plus ravageurs pour les conditions de travail, l’écologie, le bien-être animal. Le propriétaire de cette entreprise n’est plus seulement un directeur, un P.-D.G., ou un actionnaire, il est devenu « le possesseur ». S’il possède, ce sont surtout les autres qui sont dépossédés.
Comme à son habitude, l’autrice préfère l’humour à la morale pour mettre en évidence les rouages défaillants de notre système. Les grévistes ne savent pas trop comment s’y prendre, la directrice de l’abattoir est totalement désorientée, le possesseur donne des ordres absurdes et les vaches prennent presque le contrôle des chaînes de production.
Cet ensemble loufoque, entre crise sociale et Grand Guignol, donne à ce texte un vrai pouvoir cathartique et nous amène intelligemment à réfléchir à notre consommation, à la valeur du travail et à celle des vies humaines et animales.
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