- EAN13
- 9782868397270
- ISBN
- 978-2-86839-727-0
- Éditeur
- "François-Xavier de Guibert"
- Date de publication
- 17/10/2001
- Collection
- Combats pour la liberté de l'esprit
- Nombre de pages
- 319
- Dimensions
- 21 x 14 x 2,6 cm
- Poids
- 415 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Gouverner par le bien commun
Un précis d'incorrection politique à l'usage des jeunes générations
De Claude Rochet
Préface de Paul-Marie Couteaux
"François-Xavier de Guibert"
Combats pour la liberté de l'esprit
Offres
Nous vivons à l'heure des fins : fin de l'histoire, fin des nations, fin de la République, fin de l'État... Fin de tous les archaïsmes qui entraveraient la marche de l'humanité vers des lendemains prometteurs. Fin, aussi, de la pensée politique : tout débat est remplacé par une injonction de modernes autoproclamés envers des "anciens" qui refuseraient de se rendre aux "impératifs" pour s'accrocher à des notions dépassées.
La fin du monde bipolaire de la guerre froide, liée à l'essor des technologies de l'information, nous ouvrait la possibilité de penser le destin des sociétés autrement qu'en termes d'opposition les unes aux autres. Au lieu de cela, le modernisme moralisateur ne nous a apporté que le nihilisme mou dont Nietzsche annonçait l'avènement au siècle dernier, associé à la volonté de puissance d'une nouvelle dogmatique qui prétend régenter le monde en lui donnant une explication définitive.
Les élites actuelles ont renoncé à penser un monde ouvert et complexe pour céder aux charmes du bricolage idéologique et propager l'esprit de soumission, sur fond de nouvel ordre moral.
La page d'histoire du siècle qui commence est blanche. Les idées gouvernent toujours le monde et un monde sans idées est promis à l'atonie et au déclin. Le projet du "gouvernement par le bien commun", projet éternel de la philosophie politique, n'a perdu aucune actualité. À nous d'en trouver le chemin, de restaurer la pensée, de refonder la politique.
La fin du monde bipolaire de la guerre froide, liée à l'essor des technologies de l'information, nous ouvrait la possibilité de penser le destin des sociétés autrement qu'en termes d'opposition les unes aux autres. Au lieu de cela, le modernisme moralisateur ne nous a apporté que le nihilisme mou dont Nietzsche annonçait l'avènement au siècle dernier, associé à la volonté de puissance d'une nouvelle dogmatique qui prétend régenter le monde en lui donnant une explication définitive.
Les élites actuelles ont renoncé à penser un monde ouvert et complexe pour céder aux charmes du bricolage idéologique et propager l'esprit de soumission, sur fond de nouvel ordre moral.
La page d'histoire du siècle qui commence est blanche. Les idées gouvernent toujours le monde et un monde sans idées est promis à l'atonie et au déclin. Le projet du "gouvernement par le bien commun", projet éternel de la philosophie politique, n'a perdu aucune actualité. À nous d'en trouver le chemin, de restaurer la pensée, de refonder la politique.
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