- EAN13
- 9791023902839
- Éditeur
- Capricci Editions
- Date de publication
- 18/01/2018
- Collection
- La Première collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Capricci 18,00
Le Port de la drogue, Shock Corridor, Dressé pour tuer... Les films de Samuel
Fuller, à l’instar de sa vie, ont prêté à bien des malentendus : sur la
violence, la politique, la guerre, les hommes, les femmes, les États-Unis. Des
cinéastes de sa génération (Robert Aldrich, Richard Brooks ou Nicholas Ray),
Fuller est en effet celui qui a suscité au fil du temps les évaluations et les
jugements les plus contradictoires. Il y a superbement survécu : indépendant
jusqu’à l’intransigeance, rageur, lyrique, tendre, conteur fabuleusement
inventif, inconvenant, drôle, en un mot libre. S’il revendiquait un cinéma de
basse extraction quant à ses budgets et au matériau qu’il privilégiait, il
tenait avec orgueil à inscrire au fronton de ses films qu’il les écrivait, les
réalisait et souvent les produisait lui-même. L’énergie extrême que tout le
monde s’accordait à lui reconnaître a longtemps fait elle-même l’objet d’une
méprise. Loin d’être une force brute et aveugle, elle doit s’entendre, ainsi
que chez Balzac dont il était fou, comme ultime puissance créatrice.
Fuller, à l’instar de sa vie, ont prêté à bien des malentendus : sur la
violence, la politique, la guerre, les hommes, les femmes, les États-Unis. Des
cinéastes de sa génération (Robert Aldrich, Richard Brooks ou Nicholas Ray),
Fuller est en effet celui qui a suscité au fil du temps les évaluations et les
jugements les plus contradictoires. Il y a superbement survécu : indépendant
jusqu’à l’intransigeance, rageur, lyrique, tendre, conteur fabuleusement
inventif, inconvenant, drôle, en un mot libre. S’il revendiquait un cinéma de
basse extraction quant à ses budgets et au matériau qu’il privilégiait, il
tenait avec orgueil à inscrire au fronton de ses films qu’il les écrivait, les
réalisait et souvent les produisait lui-même. L’énergie extrême que tout le
monde s’accordait à lui reconnaître a longtemps fait elle-même l’objet d’une
méprise. Loin d’être une force brute et aveugle, elle doit s’entendre, ainsi
que chez Balzac dont il était fou, comme ultime puissance créatrice.
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