Une anthologie du désir. Première nuit.
1 autre image
EAN13
9782897121921
Éditeur
Mémoire d'encrier
Date de publication
Collection
Roman/Récit
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Une anthologie du désir. Première nuit.

Mémoire d'encrier

Roman/Récit

Indisponible

Autre version disponible

C’est sous le signe de la subversion que s’annonce cet ouvrage qui renverse le
parcours thématique des littératures noires francophones. Un univers jusque-là
inexploré – celui de l’intime et du désir –, nous est offert dans ces dix
nouvelles écrites par des écrivains noirs pour notre plus grand bonheur. Point
de vue de l’éditeur : Parlons du corps et de l’intimité avec Alfred Alexandre,
Edem Awumey, Julien Delmaire, Frankito, Julien Mabiala Bissila, Jean-Marc
Rosier, Insa Sané, Felwine Sarr, Sunjata et Georges Yémy. L’initiative est
signée Léonora Miano, romancière. Elle demande à dix hommes, écrivains des
mondes noirs, de raconter une première nuit d’amour. Les auteurs sont invités
à rompre le silence, à naviguer entre Éros et Thanatos. Ainsi naît cette
anthologie du désir où la rencontre amoureuse, le plaisir et la sexualité
subversive se déclinent sous une diversité de tons et de formes. Un ouvrage
passionnant, tout en frémissements, pulsions et vibrations. Point de vue de
Léonora Miano : Cette réflexion sur le corps dans les lettres subsahariennes
et afrodescendantes francophones transcende d’ailleurs la question du désir.
Je m’empresse d’ajouter qu’il n’y a pas d’exemption me concernant, toute
interrogation formulée dans ces lignes valant aussi pour moi. Nous savons
faire pleurer, cela ne surprend personne, la chose est attendue, rassurante.
Nous savons faire rire, ne ménageons pas nos efforts, et si nous tenons
fermement un sceptre, c’est sans conteste celui du bouffon dont la prose est
dite truculente, selon l’épithète consacrée. Nous savons faire la
démonstration de notre intelligence, mettre en place des structures complexes
devant lesquelles on criera au génie parce qu’on y aura rien compris, ne
reculer devant aucun maniérisme ni procédé de nature à conforter notre
sentiment de maîtriser la langue. Bien faisons-nous plaisir. N’omettons pas,
pour autant, d’explorer une autre voie. Un chemin vers l’intégralité de soi,
vers l’universalité du propos. En effet, les sentiments, les vibrations de la
chair, sont ce qu’il y a de plus universel.
S'identifier pour envoyer des commentaires.