- EAN13
- 9782738192226
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 18/01/2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Odile Jacob 27,90
« C’est par le cinéma que je sus que le pire venait juste d’avoir lieu »,
écrivait le critique Serge Daney. Plus précisément, grâce à Nuit et
Brouillard, le film d’Alain Resnais sorti en 1956. Walter Benjamin incitait
l’historien à « découvrir dans l’analyse du petit moment singulier le cristal
de l’événement total ». C’est ce que propose Sylvie Lindeperg dans cette
microhistoire du court-métrage qui a marqué profondément notre imaginaire des
camps nazis.À partir d’archives inédites, elle reconstitue la genèse et les
enjeux du film. Elle s’interroge sur les lectures et les usages, parfois
inattendus ou contradictoires, dont Nuit et Brouillard a fait l’objet en
France comme à l’étranger. Elle retrace le destin singulier de ce « lieu de
mémoire » en suivant l’évolution des regards portés sur les images et sur
l’événement depuis cinquante ans. Elle pose, dans toute son actualité, la
question du rapport entre l’archive et la représentation des camps. Sylvie
Lindeperg, historienne, est maître de conférences à l’université Paris-III-
Sorbonne. Elle a publié Les Écrans de l’ombre. La Seconde Guerre mondiale dans
le cinéma français (prix Jean-Mitry de l’Institut Jean-Vigo) et Clio de 5 à 7.
Les actualités filmées de la Libération.
écrivait le critique Serge Daney. Plus précisément, grâce à Nuit et
Brouillard, le film d’Alain Resnais sorti en 1956. Walter Benjamin incitait
l’historien à « découvrir dans l’analyse du petit moment singulier le cristal
de l’événement total ». C’est ce que propose Sylvie Lindeperg dans cette
microhistoire du court-métrage qui a marqué profondément notre imaginaire des
camps nazis.À partir d’archives inédites, elle reconstitue la genèse et les
enjeux du film. Elle s’interroge sur les lectures et les usages, parfois
inattendus ou contradictoires, dont Nuit et Brouillard a fait l’objet en
France comme à l’étranger. Elle retrace le destin singulier de ce « lieu de
mémoire » en suivant l’évolution des regards portés sur les images et sur
l’événement depuis cinquante ans. Elle pose, dans toute son actualité, la
question du rapport entre l’archive et la représentation des camps. Sylvie
Lindeperg, historienne, est maître de conférences à l’université Paris-III-
Sorbonne. Elle a publié Les Écrans de l’ombre. La Seconde Guerre mondiale dans
le cinéma français (prix Jean-Mitry de l’Institut Jean-Vigo) et Clio de 5 à 7.
Les actualités filmées de la Libération.
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