- EAN13
- 9782735128310
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l’homme
- Date de publication
- 13/07/2021
- Collection
- Interventions
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Grossophobie
Sociologie d'une discrimination invisible
Solenne Carof
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Interventions
Autre version disponible
Depuis les années 1990, des associations, comme Allegro Fortissimo et plus
récemment Gras politique, ainsi que des militantes et autrices comme Gabrielle
Deydier, ont imposé un nouveau terme pour parler des discriminations liées au
poids : la grossophobie. La tendance « body positive », résultat de ces
mobilisations contre les normes esthétiques et pondérales dominantes, a
renouvelé les problématiques propres aux mouvements féministes et queer,
mettant à nouveau la question du corps au cœur des revendication des
militantes dans le monde entier. Pourtant, les réseaux sociaux demeurent
saturés d'« humour » grossophobe et la tyrannie de la minceur continue de
sévir, générant mal-être, troubles du comportement alimentaire ou encore
pratiques d'autocensure. Plus grave encore, les études chiffrées sur la
grossophobie montrent qu’au-delà d’un certain poids les discriminations se
systématisent. Elles ont lieu à l’embauche, au travail, mais aussi sur les
applications de rencontre, dans les salles de sport, chez le médecin et même
dans l’intimité, avec la famille. Avec cet ouvrage, Solenne Carof, signe une
des premières études sociologiques sur la grossophobie en France. Que vivent
les personnes très corpulentes dans une société comme la nôtre ? Que révèle le
stigmate de gros ou de grosse des normes qui pèsent différemment sur les
hommes et sur les femmes ? Quelles conséquences cette stigmatisation a-t-elle
sur les personnes concernées ? Au fil de son enquête, l’autrice dévoile les
rapports de pouvoir qui se nichent dans la question du poids et structurent
les hiérarchies propres à notre société. Une étude décisive pour mettre en
évidence l’importance d’une discrimination encore peu condamnée, tant
socialement que juridiquement.
récemment Gras politique, ainsi que des militantes et autrices comme Gabrielle
Deydier, ont imposé un nouveau terme pour parler des discriminations liées au
poids : la grossophobie. La tendance « body positive », résultat de ces
mobilisations contre les normes esthétiques et pondérales dominantes, a
renouvelé les problématiques propres aux mouvements féministes et queer,
mettant à nouveau la question du corps au cœur des revendication des
militantes dans le monde entier. Pourtant, les réseaux sociaux demeurent
saturés d'« humour » grossophobe et la tyrannie de la minceur continue de
sévir, générant mal-être, troubles du comportement alimentaire ou encore
pratiques d'autocensure. Plus grave encore, les études chiffrées sur la
grossophobie montrent qu’au-delà d’un certain poids les discriminations se
systématisent. Elles ont lieu à l’embauche, au travail, mais aussi sur les
applications de rencontre, dans les salles de sport, chez le médecin et même
dans l’intimité, avec la famille. Avec cet ouvrage, Solenne Carof, signe une
des premières études sociologiques sur la grossophobie en France. Que vivent
les personnes très corpulentes dans une société comme la nôtre ? Que révèle le
stigmate de gros ou de grosse des normes qui pèsent différemment sur les
hommes et sur les femmes ? Quelles conséquences cette stigmatisation a-t-elle
sur les personnes concernées ? Au fil de son enquête, l’autrice dévoile les
rapports de pouvoir qui se nichent dans la question du poids et structurent
les hiérarchies propres à notre société. Une étude décisive pour mettre en
évidence l’importance d’une discrimination encore peu condamnée, tant
socialement que juridiquement.
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