Biens publics, charité privée, Comment l'État peut-il réguler le charity business ?
EAN13
9782728828845
Éditeur
Rue d'Ulm
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Biens publics, charité privée

Comment l'État peut-il réguler le charity business ?

Rue d'Ulm

Indisponible

Autre version disponible

Dans un contexte de crise des finances publiques, les États cherchent à
encourager les financements volontaires alternatifs à la taxation pour
financer les biens publics comme les institutions culturelles, l’éducation, la
recherche… Ils ont donc mis en place depuis une quinzaine d’années des
incitations fiscales au don, avec l’espoir d’atteindre un niveau de
financement privé similaire à celui des États-Unis, où le niveau de
philanthropie est beaucoup plus élevé qu’en Europe. Ainsi en France, un euro
de don ouvre aujourd’hui le droit à une réduction d’impôts comprise entre 0,66
et 0,75 euro. Alors que les dépenses publiques associées à ces incitations
augmentent, il faut s’interroger sur l’efficacité de tels dispositifs : dans
quelle mesure l’État peut-il encourager la charité privée au moyen
d’incitations financières ?
Pour répondre à cette question, il faut analyser et comparer les niveaux de
dons dans les différents pays. Après avoir rassemblé les sources disponibles
pour étudier le financement des biens privés autour du monde, en comparant en
particulier l’évolution des dons en France, aux États-Unis, au Canada et au
Danemark, les auteurs cherchent à comprendre les motivations des donateurs
puis analysent l’efficacité des incitations fiscales au don, prenant en compte
le fait que les incitations financières sont parfois contreproductives dans le
cas de la charité privée. Comment améliorer le dispositif existant ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.