- EAN13
- 9782364907966
- Éditeur
- La Musardine
- Date de publication
- 13/04/2017
- Collection
- L'attrape-corps
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - La Musardine 18,00
Comment le féminisme peut se reconnaître dans la pornographie
Objet de débats où la passion l'emporte bien souvent sur la raison, la
pornographie semble à première vue s'opposer au féminisme. Or, les années 1980
voient éclore aux Etats-Unis un courant se définissant comme " pro-sexe "
porté par des figures telles Annie Sprinkle ou Candida Royalle. Avec l'idée
que la pornographie n'est pas systématiquement condamnable, la question
suivante s'impose : peut-on parler de moyen d'émancipation ? La femme doit
être libre de choisir la sexualité qui lui convient. Les films pornographiques
conçus par des hommes et pour des hommes ne lui permettant pas d'obtenir une
satisfaction complète, des réalisatrices, parmi lesquelles Erika Lust, Ovidie
ou Emilie Jouvet, promeuvent une pornographie alternative où le plaisir
féminin est – enfin – mis en exergue. Et brisent les standards pornographiques
dominants !
Peu étudiées en France, les thèses défendues par les féministes pro-sexe n'ont
encore que peu d'échos au sein du grand public. Basé notamment sur une dizaine
d'entretiens de spécialistes et professionnels, ce travail cherche à élucider
en quoi le féminisme peut se reconnaître dans la pornographie. Et inversement.
Objet de débats où la passion l'emporte bien souvent sur la raison, la
pornographie semble à première vue s'opposer au féminisme. Or, les années 1980
voient éclore aux Etats-Unis un courant se définissant comme " pro-sexe "
porté par des figures telles Annie Sprinkle ou Candida Royalle. Avec l'idée
que la pornographie n'est pas systématiquement condamnable, la question
suivante s'impose : peut-on parler de moyen d'émancipation ? La femme doit
être libre de choisir la sexualité qui lui convient. Les films pornographiques
conçus par des hommes et pour des hommes ne lui permettant pas d'obtenir une
satisfaction complète, des réalisatrices, parmi lesquelles Erika Lust, Ovidie
ou Emilie Jouvet, promeuvent une pornographie alternative où le plaisir
féminin est – enfin – mis en exergue. Et brisent les standards pornographiques
dominants !
Peu étudiées en France, les thèses défendues par les féministes pro-sexe n'ont
encore que peu d'échos au sein du grand public. Basé notamment sur une dizaine
d'entretiens de spécialistes et professionnels, ce travail cherche à élucider
en quoi le féminisme peut se reconnaître dans la pornographie. Et inversement.
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