- EAN13
- 9782246824022
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 18/03/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 8,90
Parues dans divers recueils américains dans la deuxième moitié du XIXe siècle,
traduites dans divers volumes chez Grasset à partir de 1957, ces Histoires
macabres et flegmatiques de la guerre de Sécession rassemblent treize
nouvelles consacrées à l’atrocité de la guerre civile américaine. Ambrose
Bierce, lui-même vétéran de ce conflit qui reste à ce jour le plus meurtrier
de l’histoire des Etats-Unis (Deuxième Guerre mondiale y compris), aborde les
horreurs et les hasards des combats, avec un sang-froid qui en décuple
l’épouvante. Dans « Chickamauga », un enfant se retrouve par hasard au
milieu d’un champ de bataille où il découvre des monceaux de corps parmi
lesquels des agonisants qui l’observent. Dans « Une rude bagarre », c’est un
soldat terrifié qui est obligé de dormir à côté d’un cadavre. La peur de
monter au front, d’affronter la mitraille, d’avancer sur un champ de bataille
où s’abattent les obus, mais aussi l’arrogante élégance des officiers qui
semble un dernier défi à la mort, les si beaux paysages hachés par la
mitraille, peu d’écrivains ont montré de manière aussi saisissante ce qu’est
réellement une guerre.
traduites dans divers volumes chez Grasset à partir de 1957, ces Histoires
macabres et flegmatiques de la guerre de Sécession rassemblent treize
nouvelles consacrées à l’atrocité de la guerre civile américaine. Ambrose
Bierce, lui-même vétéran de ce conflit qui reste à ce jour le plus meurtrier
de l’histoire des Etats-Unis (Deuxième Guerre mondiale y compris), aborde les
horreurs et les hasards des combats, avec un sang-froid qui en décuple
l’épouvante. Dans « Chickamauga », un enfant se retrouve par hasard au
milieu d’un champ de bataille où il découvre des monceaux de corps parmi
lesquels des agonisants qui l’observent. Dans « Une rude bagarre », c’est un
soldat terrifié qui est obligé de dormir à côté d’un cadavre. La peur de
monter au front, d’affronter la mitraille, d’avancer sur un champ de bataille
où s’abattent les obus, mais aussi l’arrogante élégance des officiers qui
semble un dernier défi à la mort, les si beaux paysages hachés par la
mitraille, peu d’écrivains ont montré de manière aussi saisissante ce qu’est
réellement une guerre.
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