- EAN13
- 9782213674544
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 05/11/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Fayard 26,00
Christine de Suède est l’un des personnages les plus surprenants de tout le
XVIIe siècle, qui n’en manque pas. Reine à six ans, elle abdique à vingt-
quatre, se convertit au catholicisme, se fixe à Rome. Elle n’a cessé, en
toutes circonstances, dans sa vie trépidante de jeune reine puis de reine sans
royaume, puis dans son rôle de padrona di Roma vieillissante, de déconcerter
ses contemporains, puis les historiens, les romanciers et les gens de théâtre.
Elle parlait dix langues, s’habillait en homme et disait ce qui lui passait
par la tête. Elle a aimé tous les arts, mais la musique plus que tout. Ouvrir
la première salle d’opéra public à Rome, demander à Corelli, à soixante ans,
de lui donner des leçons de violon, à Stradella de composer la musique d’un
mini-opéra sur un livret de sa main, faire venir Descartes à Stockholm et lui
faire écrire le scénario d’un ballet – qui a fait cela ?
Il a semblé à Philippe Beaussant que la musique était le plus juste témoin de
ce que fut cette femme étonnante : la succession même des œuvres qu’elle a
aimées, qu’elle a voulues, constitue un portrait en musique, plus vrai que
tout ce qu’on a pu dire d’elle.
Philippe Beaussant, romancier, membre de l’Académie française, spécialiste de
l’esthétique baroque, est l’auteur de nombreux ouvrages sur Louis XIV, Lully,
Couperin, Monteverdi, Titien…
XVIIe siècle, qui n’en manque pas. Reine à six ans, elle abdique à vingt-
quatre, se convertit au catholicisme, se fixe à Rome. Elle n’a cessé, en
toutes circonstances, dans sa vie trépidante de jeune reine puis de reine sans
royaume, puis dans son rôle de padrona di Roma vieillissante, de déconcerter
ses contemporains, puis les historiens, les romanciers et les gens de théâtre.
Elle parlait dix langues, s’habillait en homme et disait ce qui lui passait
par la tête. Elle a aimé tous les arts, mais la musique plus que tout. Ouvrir
la première salle d’opéra public à Rome, demander à Corelli, à soixante ans,
de lui donner des leçons de violon, à Stradella de composer la musique d’un
mini-opéra sur un livret de sa main, faire venir Descartes à Stockholm et lui
faire écrire le scénario d’un ballet – qui a fait cela ?
Il a semblé à Philippe Beaussant que la musique était le plus juste témoin de
ce que fut cette femme étonnante : la succession même des œuvres qu’elle a
aimées, qu’elle a voulues, constitue un portrait en musique, plus vrai que
tout ce qu’on a pu dire d’elle.
Philippe Beaussant, romancier, membre de l’Académie française, spécialiste de
l’esthétique baroque, est l’auteur de nombreux ouvrages sur Louis XIV, Lully,
Couperin, Monteverdi, Titien…
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