- EAN13
- 9782130740940
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 20/04/2015
- Collection
- Travaux pratiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Et si le cinéma était d’abord un art chorégraphique ? Depuis toujours, sa
préoccupation principale était l’invention de nouveaux agencements de corps —
et la recherche de nouveaux montages de mouvements. Mais l’idéologie de la
mise en scène, venue du théâtre, a rendu cette préoccupation invisible. Pour
la rendre à nouveau vivante, c’est toute l’histoire du cinéma qu’il faut
relire à l’aune de la chorégraphie : passer du Kino-Glaz (« Ciné-Œil ») de
Vertov à un nouveau Kino-Tanz (« Ciné-Corps » ou « Ciné-Danse »). De Fernand
Léger à Michel Gondry, de Georges Méliès à David Lynch, de Pinocchio à Gene
Kelly ou de Norman McLaren à Quentin Tarantino, le cinéma n’a jamais cessé de
danser. C’est ce que démontre Dick Tomasovic, le plus original des théoriciens
du cinéma d’aujourd’hui, en onze chapitres qui sont eux-mêmes onze pas de
deux, à la fois sidérants et aériens, où s’expérimentent tous les passages de
l’idéologie de la mise en scène à l’idéal de la chorégraphie. Il y propose un
vocabulaire inouï, bouleversant la manière que nous avions de regarder les
films : un vocabulaire qui met au premier plan le rythme et la cadence, le
flux et la fluidité, la reprise et la répétition, la mémoire musculaire, la
transe et l’extase, le solo et le spectateur, etc.
préoccupation principale était l’invention de nouveaux agencements de corps —
et la recherche de nouveaux montages de mouvements. Mais l’idéologie de la
mise en scène, venue du théâtre, a rendu cette préoccupation invisible. Pour
la rendre à nouveau vivante, c’est toute l’histoire du cinéma qu’il faut
relire à l’aune de la chorégraphie : passer du Kino-Glaz (« Ciné-Œil ») de
Vertov à un nouveau Kino-Tanz (« Ciné-Corps » ou « Ciné-Danse »). De Fernand
Léger à Michel Gondry, de Georges Méliès à David Lynch, de Pinocchio à Gene
Kelly ou de Norman McLaren à Quentin Tarantino, le cinéma n’a jamais cessé de
danser. C’est ce que démontre Dick Tomasovic, le plus original des théoriciens
du cinéma d’aujourd’hui, en onze chapitres qui sont eux-mêmes onze pas de
deux, à la fois sidérants et aériens, où s’expérimentent tous les passages de
l’idéologie de la mise en scène à l’idéal de la chorégraphie. Il y propose un
vocabulaire inouï, bouleversant la manière que nous avions de regarder les
films : un vocabulaire qui met au premier plan le rythme et la cadence, le
flux et la fluidité, la reprise et la répétition, la mémoire musculaire, la
transe et l’extase, le solo et le spectateur, etc.
S'identifier pour envoyer des commentaires.