Joyeux animaux de la misère (Tome 2) - Par la main dans les Enfers
EAN13
9782072301711
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Hors série Littérature
Langue
français
Langue d'origine
français
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Joyeux animaux de la misère (Tome 2) - Par la main dans les Enfers

Gallimard

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"Une mégalopole à la jonction de trois continents, d’océans, de cordillères ;
mégapoles, bras de mer, fleuves, massifs, pics, glaciers, terres riveraines
sous montée des eaux ; enchevêtrements de voies au sol et suspendues ; tours
de verre, temples, ports, théâtres sur l'eau, habitats de pilotis, décharges-
montagnes ; rats, chiens, rapaces diurnes et nocturnes, singes, serpents,
fauves. Guerres, asservissements, peu de zones libres, très peu d’humanité
paisible. En bordure d’un district de l’une des cités-mégapoles qui
constituent la mégalopole, et devant une zone de chantiers portuaires, dans un
ancien bar avec habitation à l’étage, un bordel. Un maître, fils de l’ancien
tenancier, y possède trois putains : une petite femelle, muette, étendue à
l’étage, deux mâles – celui, sans nom, qu’il a hérité de son père et l’un des
très nombreux "petits" de ce mâle, épars dans les mégapoles : nommé, lui,
Rosario. Ni "clients" ni "prostitué(e)s", figures et termes d’une sociologie
et d’un érotisme désuets ; mais "ouvriers", "tâcherons" – presque tous bons
époux et bons pères – et "putains" ou "mâles" et "femelles" ; humains et non-
humains. La première partie de Joyeux animaux de la misère s’achevait
provisoirement sur la copulation de Rosario avec sa génitrice en activité dans
un bordel d’un lointain massif minier : une progéniture en est attendue. Cette
deuxième partie, Par la main dans les Enfers, met en scène, en voix, entre
autres, la castration, dans une rixe, du géniteur de Rosario puis le transport
"sanitaire" du castrateur, pauvre ouvrier tueur de rats la nuit, aveuglé par
ses rats en rage, vers des "urgences" d’accès difficile, à travers stupre,
massacre et beauté." Pierre Guyotat.
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