- EAN13
- 9782021084054
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 28/06/2012
- Collection
- La Librairie du XXe et du XXIe siècle
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Seuil 18,00
Comment sortir de la peur de mourir sans tuer ? Voila l'affaire humaine !
[...]
Dieu mort, nous ne pouvons plus mourir de la meme façon. Son amour, sa
consolation, sa protection, son eternite ne nous soutiennent plus, ne nous
sauvent plus. [...]
Comment enoncer la mort de Dieu sans s'entendre murmurer qu'il est encore en
vie ?
Comment vivre cette solitude mortelle dans la chambre close de l'univers sans
se menager une porte derobee ? Comment vivre cette solitude humaine sans Dieu,
l'accepter vraiment, y reconnaitre enfin notre condition sans faire appel a de
nouveaux " dieux ", de nouveaux doubles, de nouvelles etreintes d'eternite ?
[...] N'y a-t-il pas une joie humaine, si humaine, a etre a plusieurs, a se
rencontrer, a echanger, a etre en relation, a converser ? N'est-ce pas cette
joie qui me fait oublier ma mort et me dit que la vie vaut la peine d'etre
vecue ? Oui, c'est ce que je sens, je pense mais soudain ce sentiment, cette
pensee s'effondrent.
Que repondre a la question de Franz Kafka, a la modeste question, si humaine
question qu'il nota dans son journal le 19 octobre 1917 : " Est-il possible de
penser quelque chose d'inconsolable ? Ou plutot quelque chose d'inconsolable
sans l'ombre d'une consolation ? "
Je ne veux pas ressusciter un Dieu mort ni le ressusciter en un "Dieu absent"
mais descendre en moi-meme pour entendre la modeste question de Kafka.
L. D.
Avec son frere Jean-Pierre, Luc Dardenne a obtenu deux fois la Palme d'or au
Festival de Cannes : en 1999, pour Rosetta : en 2005, pour L'Enfant. On a pu
lire dans " La Librairie du XXIe siecle " Au dos de nos images (2005 et "
Points Essais ", n° 601).
Les freres Dardenne ont obtenu le Grand Prix du Jury a Cannes (2011) pour Le
Gamin au velo.
*[5e]: Cinquième
[...]
Dieu mort, nous ne pouvons plus mourir de la meme façon. Son amour, sa
consolation, sa protection, son eternite ne nous soutiennent plus, ne nous
sauvent plus. [...]
Comment enoncer la mort de Dieu sans s'entendre murmurer qu'il est encore en
vie ?
Comment vivre cette solitude mortelle dans la chambre close de l'univers sans
se menager une porte derobee ? Comment vivre cette solitude humaine sans Dieu,
l'accepter vraiment, y reconnaitre enfin notre condition sans faire appel a de
nouveaux " dieux ", de nouveaux doubles, de nouvelles etreintes d'eternite ?
[...] N'y a-t-il pas une joie humaine, si humaine, a etre a plusieurs, a se
rencontrer, a echanger, a etre en relation, a converser ? N'est-ce pas cette
joie qui me fait oublier ma mort et me dit que la vie vaut la peine d'etre
vecue ? Oui, c'est ce que je sens, je pense mais soudain ce sentiment, cette
pensee s'effondrent.
Que repondre a la question de Franz Kafka, a la modeste question, si humaine
question qu'il nota dans son journal le 19 octobre 1917 : " Est-il possible de
penser quelque chose d'inconsolable ? Ou plutot quelque chose d'inconsolable
sans l'ombre d'une consolation ? "
Je ne veux pas ressusciter un Dieu mort ni le ressusciter en un "Dieu absent"
mais descendre en moi-meme pour entendre la modeste question de Kafka.
L. D.
Avec son frere Jean-Pierre, Luc Dardenne a obtenu deux fois la Palme d'or au
Festival de Cannes : en 1999, pour Rosetta : en 2005, pour L'Enfant. On a pu
lire dans " La Librairie du XXIe siecle " Au dos de nos images (2005 et "
Points Essais ", n° 601).
Les freres Dardenne ont obtenu le Grand Prix du Jury a Cannes (2011) pour Le
Gamin au velo.
*[5e]: Cinquième
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