• 4 avril 2014

    "On croit qu'on va dans le vide, et il y a encore quelqu'un qui est là, ou quelque chose."

    Pascale Roze nous parle à l'oreille de la vie comme elle va, bonant malant, avec ses coups de blues, ses coups de folie, ses coups de coeur. Elle évoque la difficulté à prendre les décisions, puis la difficulté d'assumer ses choix sans regrets ni remords. Souvent le passé vient hanter les personnages, à l'improviste il s'invite dans leur vie pendant un cours de danse, au détour d'une phrase, ou bien un soir de solitude, incarné par un fantôme.

    Si les personnages marchent sur un fil, la vie finit toujours par reprendre le dessus, comme dans "En mer" ou "Kuta", nouvelles dans lesquelles les personnages frôlent la noyade, mais retrouvent la force de remonter, de continuer à nager à contre courant, pour, finalement, être sauvés. La vie apparaît comme un miracle qu'il faut choyer :

    " Vous avez ce temps, ce temps compté, pour glaner quelques renseignements personnels sur l'amour, pour augmenter le prix de la vie. Ne trainez pas." "Passage de l'amour"

    AInsi, cette vie bigarrée peut offrir des surprises, comme cette rencontre inouïe avec un papillon nommé le sphinx des peupliers.

    18 nouvelles qui nous parlent de rédemption et d'espoir...