Des garçons épatants

Michael Chabon

Robert Laffont

  • Conseillé par
    19 décembre 2010

    Si j’ai débuté ma lecture sur des chapeaux de roue, je l’ai terminé non seulement désenchantée mais en diagonale…
    L’écriture m’a séduite au départ avec le cocktail humour et ironie. Ajouter à cela un rythme sans temps mort, des situations assez incongrues et j’étais sur un petit nuage. Mais le fameux mais, au bout de 200 pages, entre les verres de whisky que Graddy s’enfile pratiquement en continu, et ses fumettes, je crois avoir fait moi-même un certain malaise. Lassée de Graddy et de tout son entourage, mon engouement est tombé aussi vite qu’un soufflé sorti trop tôt du four. Après que tout ce petit monde se soit agité et fatigué, ça s’englue. Les péripéties n’en sont plus (ou alors c’est parce qu’il y en a eu de trop au départ), bref j’ai trouvé que le tout s’embourbait.
    Je voulais découvrir cet auteur, c’est chose faite. De là à tenter un autre de ses livres, c’est une autre histoire…