- EAN13
- 9791094086711
- ISBN
- 979-10-94086-71-1
- Éditeur
- ESSE QUE
- Date de publication
- 07/11/2024
- Collection
- LA DENREE CULTU
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 18,9 x 14 x 1,4 cm
- Poids
- 292 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Je suis venu au théâtre en faisant le Mur dans le Songe d’une Nuit d’Eté, and now William, I came to tell you que je m’en vais… ». Cette pièce de théâtre écrite par Henri Devier a été donnée le 17 novembre 2017 dans le cadre de la « Maison des Invités » lors de la neuvième édition du festival [TrafiK]*. Cette création, destinée à n’être jouée qu’une fois, annonçait une bifurcation, la volonté de quitter le théâtre et ses codes, pour tenter une nouvelle aventure : A Freaky Wedding in the Empty Shack. Nous sommes partis plusieurs fois et revenus plusieurs fois aussi. Bifurquer n’est pas rompre mais chercher de nouvelles pistes, conscient que le système n’opère plus. Ces allers et retours ont été en quelque sorte consignés dans ce que nous appelons nos « carnets de débordements ». Et un jour nous avons pu bénéficier d’une « bourse de recherche en théâtre » de le DGCA que nous avons intitulé « Ce qui fait récit dans le processus de transmission d’un lieu-œuvre ».
« Je m’apprêtais à quitter La gare mondiale et il m’a semblé nécessaire de revenir sur cette expérience d’une vingtaine d’années, qui au-delà de sa singularité, pouvait témoigner de la transformation du champ artistique et de ce l’on appelle communément les politiques publiques. Pour cela j’ai fait appel à quelques personnes qui pouvaient m’aider dans cette tâche et qui ont gentiment accepté ma proposition : Olivier Neveux, Hugo Fourcade, Sid Katry, Mathilde Priolet, Éric Da Silva et Julien Villa. La question était double : comment faire récit et en quoi cela pouvait aider dans le processus de transmission d’un lieu ? Et au-delà, qu’est-ce que pouvait recouvrir la notion de lieu-œuvre ? »
Ce livre n’est pas un compte rendu de recherche même si elle en est une part importante. C’est avant tout un débordement. Quelque chose qui ne peut être canalisé. Qui fait confiance à la multiplicité des récits mis bout à bout. Bien sûr la chose s’organise mais autour de la fatigue d’un jeu qui n’opère plus dans le monde de l’Art. Le paradoxe est de vouloir le quitter artistiquement, c’est-à-dire précisément en dehors de cette fatigue. Alors il faut partir du présent, c’est-à-dire bifurquer et en même temps hériter pour engager un véritable démantèlement. Voilà le pari de ce livre récit qui se joue en trois temps : le temps du double, le temps du leurre et le temps du mythe.
« Je m’apprêtais à quitter La gare mondiale et il m’a semblé nécessaire de revenir sur cette expérience d’une vingtaine d’années, qui au-delà de sa singularité, pouvait témoigner de la transformation du champ artistique et de ce l’on appelle communément les politiques publiques. Pour cela j’ai fait appel à quelques personnes qui pouvaient m’aider dans cette tâche et qui ont gentiment accepté ma proposition : Olivier Neveux, Hugo Fourcade, Sid Katry, Mathilde Priolet, Éric Da Silva et Julien Villa. La question était double : comment faire récit et en quoi cela pouvait aider dans le processus de transmission d’un lieu ? Et au-delà, qu’est-ce que pouvait recouvrir la notion de lieu-œuvre ? »
Ce livre n’est pas un compte rendu de recherche même si elle en est une part importante. C’est avant tout un débordement. Quelque chose qui ne peut être canalisé. Qui fait confiance à la multiplicité des récits mis bout à bout. Bien sûr la chose s’organise mais autour de la fatigue d’un jeu qui n’opère plus dans le monde de l’Art. Le paradoxe est de vouloir le quitter artistiquement, c’est-à-dire précisément en dehors de cette fatigue. Alors il faut partir du présent, c’est-à-dire bifurquer et en même temps hériter pour engager un véritable démantèlement. Voilà le pari de ce livre récit qui se joue en trois temps : le temps du double, le temps du leurre et le temps du mythe.
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