- EAN13
- 9782369450900
- ISBN
- 978-2-36945-090-0
- Éditeur
- Éditions Dialogues
- Date de publication
- 09/11/2023
- Collection
- Mercuriales (1)
- Nombre de pages
- 80
- Dimensions
- 19,3 x 12,7 x 0,7 cm
- Poids
- 104 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
"Elle l'a bien cherché"
La justice et la lutte contre les violences faites aux femmes
De Gwenola Joly-Coz
Éditions Dialogues
Mercuriales
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6.90
La justice est interpellée par le peuple des femmes. Les mouvements sociétaux en cours depuis 15 ans, qui ont trouvé leur acmé dans le mouvement Me Too (2017), mettent l’institution judiciaire au centre de la conversation mondiale sur le traitement des faits dénoncés par les victimes mais aussi sur les sanctions infligées aux auteurs.
Cette histoire récente mais bouillonnante doit être racontée pour rendre compte des évolutions majeures qu’a connues la justice française.
Assaillie par la demande sociale, elle est bousculée par la remise en question, parfois vigoureuse, de grands principes procéduraux tels que la prescription, la présomption d’innocence, le contradictoire, les règles de preuve. Dès lors elle s’est adaptée, formée, transformée pour faire face à l’afflux de plaintes et à la multiplication des audiences consacrées au jugement des infractions sexistes, violentes et sexuelles.
Dans ce contexte nouveau et actif, les juges ne peuvent que s’interroger sur leur déontologie. L’indépendance est-elle adossée à une forme d’isolement? L’impartialité est-elle confondue avec l’indifférence? L’obligation de réserve est-elle une assignation au silence? Il s’agit aussi de faire évoluer le vocabulaire juridique et médiatique : à quoi sert le mot féminicide ? qu’est-ce que le consentement?
Cette histoire récente mais bouillonnante doit être racontée pour rendre compte des évolutions majeures qu’a connues la justice française.
Assaillie par la demande sociale, elle est bousculée par la remise en question, parfois vigoureuse, de grands principes procéduraux tels que la prescription, la présomption d’innocence, le contradictoire, les règles de preuve. Dès lors elle s’est adaptée, formée, transformée pour faire face à l’afflux de plaintes et à la multiplication des audiences consacrées au jugement des infractions sexistes, violentes et sexuelles.
Dans ce contexte nouveau et actif, les juges ne peuvent que s’interroger sur leur déontologie. L’indépendance est-elle adossée à une forme d’isolement? L’impartialité est-elle confondue avec l’indifférence? L’obligation de réserve est-elle une assignation au silence? Il s’agit aussi de faire évoluer le vocabulaire juridique et médiatique : à quoi sert le mot féminicide ? qu’est-ce que le consentement?
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