Économie populaires et luttes féministes, Résister au néolibéralisme en amérique du sud
EAN13
9791097084059
ISBN
979-10-97084-05-9
Éditeur
Raisons d'Agir
Date de publication
Collection
RAISONS D'AGIR
Nombre de pages
177
Dimensions
17,5 x 11,1 x 1 cm
Poids
154 g
Langue
français
Langue d'origine
castillan, espagnol
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Économie populaires et luttes féministes

Résister au néolibéralisme en amérique du sud

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Raisons d'Agir

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L'Amérique du Sud : lieu d'expérimentation des politiques néolibérales. Les classes populaires s'adaptent, détournent les normes de la compétitivité néolibérale ; les groupes subalternes s'approprient la rue, inventent des pratiques, mettent en cause la légitimité politique du néolibéralisme. Ex de La Salada. Luttes féministes (violence domestique, économique, endettement, précarité). Formes d'auto-organisation générées, remise en cause des modes de domination (portée internationale).
L'Amérique du Sud constitue depuis plusieurs décennies le lieu d'expérimentation des politiques néolibérales. Il n'est donc pas étonnant qu'elle soit aussi le foyer le plus spectaculaire des résistances à ces politiques : conflits sociaux de grande ampleur, protestations de rue, succès électoraux de gouvernements de gauche, processus de remunicipalisation, etc. C'est d'autres aspects de ces résistances, moins visibles mais pas moins novateurs politiquement, que ce livre de Verónica Gago explore. L'auteur développe une perspective " par en bas " qui permet de comprendre le pragmatisme déployé par les classes populaires pour s'adapter et, en même temps, détourner les normes de compétitivité néolibérales, tout en les intégrant à d'autres pratiques et d'autres savoirs. Gago étudie en premier lieu les économies informelles des marchés populaires où les groupes subalternes (migrants, femmes, etc.) s'approprient les rues, inventent d'autres pratiques économiques et mettent en cause la légitimité politique du néolibéralisme. Gago fait ensuite le lien avec le renouveau des luttes féministes, en particulier contre les féminicides, en montrant comment la violence domestique renvoie à la violence économique, l'endettement et la précarité. Les formes d'auto-organisation générées par ces nouvelles luttes portent ainsi une remise en cause, à l'échelle internationale, des modes de domination économiques, familiaux et culturels associés à l'économie capitaliste, tels que l'illustre la diffusion récente du mouvement " un violeur sur ton chemin ", du Chili à l'Europe et à l'Asie.
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