La Glycine géante et autres nouvelles
EAN13
9782915264142
ISBN
978-2-915264-14-2
Éditeur
PETITES MANIES
Date de publication
Collection
La Poivrière
Nombre de pages
64
Dimensions
19 x 14,5 x 0,7 cm
Poids
80 g
Langue
français
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La Glycine géante et autres nouvelles

De

Petites Manies

La Poivrière

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Après la parution en octobre 2018 de «Herland», de Charlotte Perkins Gilman, Les Petites Manies proposent dans cette nouvelle édition trois nouvelles de la même autrice : «La Glycine géante», «Le Rocking-Chair» et «La Cabane».
«La Glycine géante», sorte de conte fantastique, revisite un lieu commun souvent utilisé dans ce genre : la maison hantée. Cette nouvelle, qui se déroule en deux temps et recouvre une période de plusieurs décennies, évoque la persistance d’un mal qui continue de croître sous forme végétale ! Mais ce mal n’est pas cette glycine géante qui s’épanouit et envahit la façade de la demeure, comme pour étouffer les crimes du passé. En fait, il représente la rigidité, l’orde moral et l’univers archaïque dans lequel les femmes subissent l’autorité d’un père ou d’un mari, ces hommes étant parfois eux-mêmes esclaves de ces normes et de ces mêmes tabous.
La maison hantée représente l’enfermement de la femme dans le carcan patriarcal et dans une position pré-établi où les options sont limitées et les attitudes stéréotypées.
Dans ces trois nouvelles, les maisons évoquées par Gilman, ont ceci d’étrange qu’elles ne sont que des lieux de passage sans véritable agrément, mais jouissant d’un caractère très particulier.
«La Glycine géante», est la première nouvelle écrite par Charlotte Perkins Gilman. On y découvre déjà les prémices d’une dénonciation de la société patriarcale ainsi que l’affirmation de son combat féministe.
Charlotte Perkins Gilman est née à Hartford le 3 juillet 1860 aux Etats Unis de Mary et Fréderick Beecher Perkins. Harriet Beecher Stowe, qui a écrit «La Case de l’oncle Tom», était sa grande tante. Abandonnée par son mari, la mère de Charlotte et ses enfants subsistent grâce au soutien de leur famille et de leurs relations. Passant de maison en maison, Charlotte vit une enfance assez difficile. Très vite, elle se lance dans l’écriture, dans le dessin et la peinture : une manière pour elle de s’évader. À l’age de 24 ans, elle épouse Charles Walter Steton. De cette union naît une fille, Katerine. En 1887, elle se sépare de son mari et lui laisse la garde de sa fille, une attitude bien peu conventionnelle pour une femme à l’époque.
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