- EAN13
- 9782889011537
- ISBN
- 978-2-88901-153-7
- Éditeur
- Éditions Antipodes
- Date de publication
- 12/2018
- Collection
- Nouvelles Questions Féministes
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 16 x 2,8 cm
- Poids
- 331 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Nouvelles Questions Féministes, vol. 37(2)/2018
Intervention féministe
Véronique Bayer, Hélène Martin, Marianne Modak, Zoé Rollin
Éditions Antipodes
Nouvelles Questions Féministes
Offres
-
25.00
L'intervention féministe a une longue histoire puisqu'elle est née au Québec dans les années 1970 où elle a trouvé les conditions favorables à son développement et à son institutionnalisation. Nous la définissons comme une pratique et un projet dont l'ambition est de lier action sociale et militante, formation et recherche et, d'autre part, d'étendre les capacités d'analyse, de réflexion et d'action à l'ensemble des actrices et acteurs engagés dans cette pratique. Forte de ces intentions émancipatrices, l'intervention féministe se présente comme un travail de lutte contre les oppressions; ce travail se déploie dans les pratiques ordinaires des chercheur·e·s, des enseignant·e·s, des travailleuses et travailleurs sociaux ainsi que des personnes concernées. Il tente ainsi, dans la mesure du possible, de faire coexister un projet à la fois socio-éducatif, formatif et scientifique.
Les divers articles présentés dans ce numéro montrent l'intérêt, le caractère ambitieux et les difficultés d'un tel projet dans le contexte actuel de rentabilisation et de rationalisation de la recherche, du travail social et de la formation. Mais c'est précisément parce que l'intervention féministe contient une force d'opposition épistémique et politique qu'elle doit être défendue de nos jours. Elle n'est d'ailleurs pas qu'une utopie, comme en témoignent, dans ce numéro, les exemples de recherche partenariale au Québec et, plus près de nous, l'action militante de la coopérative La Trouvaille, une structure d'éducation populaire ayant fait le choix de systématiquement co-construire collectivement savoirs et modes d'action.
L'intervention féministe ne possède sans doute pas le pouvoir de détruire les divisions instituées entre savoirs et pratiques, mais elle en interroge la légitimité et la pertinence, et elle propose des pistes d'action pour dépasser de tels clivages.
Les divers articles présentés dans ce numéro montrent l'intérêt, le caractère ambitieux et les difficultés d'un tel projet dans le contexte actuel de rentabilisation et de rationalisation de la recherche, du travail social et de la formation. Mais c'est précisément parce que l'intervention féministe contient une force d'opposition épistémique et politique qu'elle doit être défendue de nos jours. Elle n'est d'ailleurs pas qu'une utopie, comme en témoignent, dans ce numéro, les exemples de recherche partenariale au Québec et, plus près de nous, l'action militante de la coopérative La Trouvaille, une structure d'éducation populaire ayant fait le choix de systématiquement co-construire collectivement savoirs et modes d'action.
L'intervention féministe ne possède sans doute pas le pouvoir de détruire les divisions instituées entre savoirs et pratiques, mais elle en interroge la légitimité et la pertinence, et elle propose des pistes d'action pour dépasser de tels clivages.
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