- EAN13
- 9782825802847
- ISBN
- 978-2-8258-0284-7
- Éditeur
- Ides et Calendes
- Date de publication
- 09/2018
- Collection
- LE THEATRE DE
- Nombre de pages
- 103
- Dimensions
- 19,1 x 12,2 x 0,8 cm
- Poids
- 106 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Marguerite Duras n'aurait-elle écrit qu'un seul et unique récit ? Qu'il soit en prose, dramatique ou cinématographique, c'est un récit en métamorphose : du roman au récit, du texte de théâtre au scénario de film, du scénario au roman... Allers et retours constants au service d'une seule exigence : la vérité et la justesse du mot.
Plus encore que l'écriture, la femme Marguerite Duras est devenue le personnage central de la représentation. Corps de l'écrivain et corps de l'écriture, indissociables. Ce corps-là, trouble, en constante mutation, en recherche, dans le flou, le vide, les creux, les trous et le Rien, ce corps représenté dans toute sa perte, questionne aujourd'hui encore notre propre vécu, nos gouffres intérieurs, notre intimité. Un théâtre des voix : nul autre intermédiaire que cette voix, celle de l'auteur, devenue pensée, état sensible du corps tout entier. Elle nous dit que rien, jamais, n'est accessible, que seuls le Tout du monde, la Nature, le climat, nous sont donnés. Tout le reste – l'être au cœur de cette nature, de ce climat, l'être face à la mer – n'est que béance, supposition, doute. Le théâtre de Marguerite Duras part de l'être humain et des sensations par lui éprouvées : alors, cet être humain devient personnage et avec lui seulement, et dans un second temps, survient la fable. Mais cet être humain initial, c'est déjà de la littérature, du théâtre et du cinéma : aucune histoire toute faite, aucune péripétie ne primeront jamais sur cet être-là.
Plus encore que l'écriture, la femme Marguerite Duras est devenue le personnage central de la représentation. Corps de l'écrivain et corps de l'écriture, indissociables. Ce corps-là, trouble, en constante mutation, en recherche, dans le flou, le vide, les creux, les trous et le Rien, ce corps représenté dans toute sa perte, questionne aujourd'hui encore notre propre vécu, nos gouffres intérieurs, notre intimité. Un théâtre des voix : nul autre intermédiaire que cette voix, celle de l'auteur, devenue pensée, état sensible du corps tout entier. Elle nous dit que rien, jamais, n'est accessible, que seuls le Tout du monde, la Nature, le climat, nous sont donnés. Tout le reste – l'être au cœur de cette nature, de ce climat, l'être face à la mer – n'est que béance, supposition, doute. Le théâtre de Marguerite Duras part de l'être humain et des sensations par lui éprouvées : alors, cet être humain devient personnage et avec lui seulement, et dans un second temps, survient la fable. Mais cet être humain initial, c'est déjà de la littérature, du théâtre et du cinéma : aucune histoire toute faite, aucune péripétie ne primeront jamais sur cet être-là.
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