- EAN13
- 9782271124784
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 21/02/2019
- Collection
- Société
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Dans la société française contemporaine, la ménopause apparaît comme une
étape-clé du vieillissement des femmes, souvent vécue avec angoisse, et prise
en charge par la médecine. L'on pourrait penser que c'est une façon
universelle de considérer un événement qui, après tout,
l'est aussi. Il n'en est rien.
Dans la société française contemporaine, la ménopause apparaît comme une
étape-clé du vieillissement des femmes, souvent vécue avec angoisse, et prise
en charge par la médecine. L'on pourrait penser que c'est une façon
universelle de considérer un événement qui, après tout,
l'est aussi. Il n'en est rien. Selon les sociétés, la cessation des
menstruations peut être un accroissement des possibles et des pouvoirs,
l'avènement d'une sexualité enfin libérée de la fertilité, ou même un non-
événement, ne faisant pas l'objet d'une attention particulière, au point qu'il
n'existe pas de mot pour le désigner.
Ce livre offre un point de vue original, celui des sciences sociales, d'autant
plus précieux que les représentations de la ménopause se nourrissent presque
exclusivement des discours médicaux, qui la considèrent comme une carence,
associée à un ensemble de troubles et de risques. Le phénomène naturel devient
alors une " maladie " qu'il faut traiter. Face à ce discours " savant "
alarmiste, les expériences des femmes apparaissent plurielles et les liens
sociaux se révèlent aussi importants que le vécu corporel. Une belle enquête
sur un sujet tabou.
étape-clé du vieillissement des femmes, souvent vécue avec angoisse, et prise
en charge par la médecine. L'on pourrait penser que c'est une façon
universelle de considérer un événement qui, après tout,
l'est aussi. Il n'en est rien.
Dans la société française contemporaine, la ménopause apparaît comme une
étape-clé du vieillissement des femmes, souvent vécue avec angoisse, et prise
en charge par la médecine. L'on pourrait penser que c'est une façon
universelle de considérer un événement qui, après tout,
l'est aussi. Il n'en est rien. Selon les sociétés, la cessation des
menstruations peut être un accroissement des possibles et des pouvoirs,
l'avènement d'une sexualité enfin libérée de la fertilité, ou même un non-
événement, ne faisant pas l'objet d'une attention particulière, au point qu'il
n'existe pas de mot pour le désigner.
Ce livre offre un point de vue original, celui des sciences sociales, d'autant
plus précieux que les représentations de la ménopause se nourrissent presque
exclusivement des discours médicaux, qui la considèrent comme une carence,
associée à un ensemble de troubles et de risques. Le phénomène naturel devient
alors une " maladie " qu'il faut traiter. Face à ce discours " savant "
alarmiste, les expériences des femmes apparaissent plurielles et les liens
sociaux se révèlent aussi importants que le vécu corporel. Une belle enquête
sur un sujet tabou.
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