LA bibliographie de feu du festival Littérature, conflits, etc.

DIMANCHE 18/10

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16,00

On dit que tu es sinueuse et secrète je voudrais porter ton nom. On dit que tes flancs à découvert montrent la pauvreté comme la beauté je voudrais porter ton nom. On dit que ton monde grouille de pluriels abandonnés je porte ton nom. On dit ton immensité et ton intime donne-moi ton nom. On murmure excentriques et fugitifs habitent ton échine. On tremble devant les tremblements de ta terre ils ont fissuré les mémoires par où s’échappent d’autres tremblements je m’appelle Valparaiso. Tes secousses les engloutissements les effondrements pourquoi portes-tu mon nom ?
Devenir un nid entre deux de tes pierres. Le rai de lumière à l’arête de la marche. La balle qui dévale vers la mer. La pluie qui rigole dans ton dédale.
Tes escaliers les escaliers d’abord. Se dire on monte on descend remonter est possible. Se dire ils sont parfois larges parfois étroits descendre seule remonter deux, c’est possible. Changer de passion à chaque marche chaque virage le souffle contenu puis répandu. Spectacles des paliers et la rampe où aller à la rencontre de ta main.
Mes rêves s’engouffrent dans tes perspectives sans jamais voir leur fin.
N’en parlez nulle part, n’en parlez pas, je prépare le voyage.


Perrine Le Querrec, poétesse-iconographe, écrit par chocs, construit une langue et un regard à la poursuite des mots réticents, des silences résistants. L'archive, son étude, sa manipulation, occupe une place essentielle dans son écriture. Elle a reçu en 2016 le prix du premier recueil de poésie de la Fondation Antoine & Marie-Hélène Labbé pour La Patagonie, paru chez le même éditeur.


Perrine Le Querrec

Les Inapercus

7,00

Long poème et petit livre, La Bête, son corps de forêt, est le deuxième ouvrage de la collection La Mer dangereuse, dédiée au désir et aux passions amoureuses – en référence à la Carte du Pays de Tendre qui représente les différentes étapes de la vie amoureuse et où la Mer dangereuse figure les passions.
La Bête, son corps de forêt, c’est l’organisation amoureuse, sensuelle, de la poésie et du jouir. Une histoire de mots sur la page. L’effet des mots sur le corps, du corps sur les mots.
L’histoire d’une rencontre. Deux corps deux animaux des mots. Terre ferme. Tout tangue.
Est-ce que l’autre existe ?
Est-ce que l’écriture existe ?
L’un existe-t-il sans l’autre ?

Perrine Le Querrec publie de la poésie, des romans, des pamphlets. Elle écrit par chocs, construit une langue et un regard à la poursuite des mots réticents, des silences résistants.
Ses rencontres avec des artistes et sa fréquentation assidue des archives nourrissent sa propre création littéraire et pluridisciplinaire.


Poésie & féminismes aux états-unis

Cambourakis

22,50

Pourquoi des poétesses (Audre Lorde, Adrienne Rich, Gloria Anzaldúa & Cherríe Moraga, bell hooks, Dorothy Allison, Robin Morgan, Marge Piercy, Alice Walker, Paula Gunn Allen, Rita Mae Brown, etc.) ont-elles été des leadeuses, activistes et théoriciennes, des mouvements féministes aux États-Unis dans les années 1970 et 1980 ?
Dans une première partie, un essai de la poétesse féministe Jan Clausen, écrit en 1982 au pic du mouvement, propose des pistes de réponse.
Dans une deuxième partie, une anthologie bilingue de poèmes écrits entre 1969 et aujourd'hui montre la pérennité de ce lien entre poésie et féminismes aux États-Unis.


16,00

Essais et propos d’Audre Lorde
Sur la poésie, l’érotisme, le racisme, le sexisme…


Collectif, Collectif

L'Arche

15,00

À l'initiative du collectif « Décoloniser les arts », Leila Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès analysent, avec quinze artistes, la colonialité à l'œuvre dans le monde des arts et de la culture en France et proposent des pistes pour une décolonisation des formations, des institutions et des contenus.

Décolonisons les arts !, vaste et passionnant objectif, est abordé à partir de pratiques et de textes critiques qui étudient l'absence de formes de narrations prenant à rebours le récit national.

L'ouvrage est une invitation à ouvrir le regard et à prêter l'oreille à la transversalité des récits, un appel à se rassembler pour transformer le champ culturel et artistique où la décolonisation vise à l'émancipation créatrice et à une nécessaire et urgente transformation du monde.

Aux côtés des directrices d'ouvrage ont contribué à ce volume les artistes : Kader Attia, Marine Bechelot Nguyen, Rébecca Chaillon, Myriam Dao, Eva Doumbia, Daïa Durimel, Karima El Kharraze, Amandine Gay, Mohamed Guellati, D' de Kabal, Hassane Kassi Kouyaté, Jalil Leclaire, Olivier Marboeuf, Pascale Obolo et Sandra Sainte Rose Fanchine.

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