- EAN13
- 9782742754755
- ISBN
- 978-2-7427-5475-5
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 30/03/2005
- Collection
- Domaine français
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 21,7 x 11,5 x 1,3 cm
- Poids
- 295 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans une correspondance adressée à deux de ses amis, le narrateur de« L'Embardée» cherche à comprendre l'origine et la nature de ce qu'il perçoit et vit comme un désastre : la liquidation, par ses parents, de l'appartement extraordinaire aménagé par son arrière-grand-père dans l'un des nombreux immeubles jadis construits par lui dans la capitale, et qu'il a lui-même fréquenté enfant lorsque ses grands-parents l'occupaient, et plus tard, à vingt ans, durant tout un mois d'hiver...
Pour ce descendant d'une lignée d'architectes, architecte lui-même, la perfection n'a jamais eu d'autre visage que celui de ces rêves de pierre que s'employèrent jadis à matérialiser des hommes alors soucieux de "faire don" de la ville à ceux qui l'habitaient. Tout en réactivant de pénibles épisodes du roman familial, la découverte du destin réservé à un lieu très aimé vient rappeler au narrateur les saccages architecturaux commis par son père, dans la ville d'après-guerre, au nom de principes techniques et économiques dont la mise en vente et le démembrement de l'appartement ne représentent que le plus cruel, car le plus intime, avatar.
Dans son exploration de la face cachée, et souvent douloureuse, de toute filiation, «L'Embardée» conjugue désarroi et révolte, au fil d'une prose implacable et ardente dont la phrase déploie toutes ses magies, comme pour exorciser, s'il se peut, les pouvoirs que la mort s'arroge, de leur vivant, sur les menées et les désirs des hommes.
Pour ce descendant d'une lignée d'architectes, architecte lui-même, la perfection n'a jamais eu d'autre visage que celui de ces rêves de pierre que s'employèrent jadis à matérialiser des hommes alors soucieux de "faire don" de la ville à ceux qui l'habitaient. Tout en réactivant de pénibles épisodes du roman familial, la découverte du destin réservé à un lieu très aimé vient rappeler au narrateur les saccages architecturaux commis par son père, dans la ville d'après-guerre, au nom de principes techniques et économiques dont la mise en vente et le démembrement de l'appartement ne représentent que le plus cruel, car le plus intime, avatar.
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