- EAN13
- 9791023901047
- Éditeur
- Capricci Editions
- Date de publication
- 10/2015
- Collection
- La Première collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Thomas Harlan : une vie après le nazisme
Entretien avec Jean-Pierre Stephan
Thomas HARLAN, Jean-Pierre STEPHAN
Capricci Editions
La Première collection
Autre version disponible
-
Papier - Capricci 21,00
« Je suis l’enfant de mes parents, et c’est une catastrophe qui m’a défini.
Jusqu’en 1945, c’était plutôt une aubaine. C’est ce que j’appelle un piège
tendu. Il n’est pas possible de se détourner de son malheur.» (Thomas
Harlan)Thomas Harlan (1929-2010) est le fils de Veit Harlan, réalisateur du
Juif Süss, le plus célèbre film antisémite de l’Allemagne nazie. Devenu
cinéaste, dramaturge, écrivain et militant, il a consacré toute sa vie à
dénoncer les criminels de guerre. Dans ces entretiens avec Jean-Pierre
Stephan, il raconte son enfance dorée sous le Troisième Reich, sa jeunesse
rebelle dans l’après-guerre, ses années passées à accumuler des preuves contre
les anciens nazis, son voyage en Israël avec Klaus Kinski, ses amitiés avec
Gilles Deleuze ou Michel Tournier, son engagement communiste qui le mène
jusqu’au Chili... Comme cinéaste, il est notamment célèbre pour Torre Bela,
tourné au Portugal dans le sillage de la révolution des Œillets, et il
apparaît dans Notre nazi de Robert Kramer, documentaire sur le tournage de son
film controversé Wundkanal.
Jusqu’en 1945, c’était plutôt une aubaine. C’est ce que j’appelle un piège
tendu. Il n’est pas possible de se détourner de son malheur.» (Thomas
Harlan)Thomas Harlan (1929-2010) est le fils de Veit Harlan, réalisateur du
Juif Süss, le plus célèbre film antisémite de l’Allemagne nazie. Devenu
cinéaste, dramaturge, écrivain et militant, il a consacré toute sa vie à
dénoncer les criminels de guerre. Dans ces entretiens avec Jean-Pierre
Stephan, il raconte son enfance dorée sous le Troisième Reich, sa jeunesse
rebelle dans l’après-guerre, ses années passées à accumuler des preuves contre
les anciens nazis, son voyage en Israël avec Klaus Kinski, ses amitiés avec
Gilles Deleuze ou Michel Tournier, son engagement communiste qui le mène
jusqu’au Chili... Comme cinéaste, il est notamment célèbre pour Torre Bela,
tourné au Portugal dans le sillage de la révolution des Œillets, et il
apparaît dans Notre nazi de Robert Kramer, documentaire sur le tournage de son
film controversé Wundkanal.
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