- EAN13
- 9782258197787
- Éditeur
- Les Presses de la Cité
- Date de publication
- 19/01/2023
- Collection
- La Cité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La crise du Covid-19 a révélé un nouveau totalitarisme " soft " fondé sur une
idéologie du " safe ". Dans cet essai incisif, Mathieu Slama analyse les faits
et les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple
pourtant réputé rebelle depuis la Révolution.
Avec l'assentiment d'une majorité de Français, une société de l'ordre et de la
surveillance s'est installée ; la démocratie est devenue management, le
politique s'est effacé devant la sicence et les citoyens libres se sont
transformés en population docile à discipliner.
Une éclipse de la liberté préparée de longue date par des renoncements
successifs, rendant inéluctable l'avènement, comme l'écrivait en 1977 Gilles
Deleuze, de "ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité,
avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites
angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d'étouffer chaque
chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier,
sa salle de cinéma".
idéologie du " safe ". Dans cet essai incisif, Mathieu Slama analyse les faits
et les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple
pourtant réputé rebelle depuis la Révolution.
Avec l'assentiment d'une majorité de Français, une société de l'ordre et de la
surveillance s'est installée ; la démocratie est devenue management, le
politique s'est effacé devant la sicence et les citoyens libres se sont
transformés en population docile à discipliner.
Une éclipse de la liberté préparée de longue date par des renoncements
successifs, rendant inéluctable l'avènement, comme l'écrivait en 1977 Gilles
Deleuze, de "ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité,
avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites
angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d'étouffer chaque
chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier,
sa salle de cinéma".
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