- EAN13
- 9782140176784
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 15/04/2021
- Collection
- Sociolinguistique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Gestion du plurilinguisme au Grand-Duché de Luxembourg
Politiques linguistiques d'intégration au Luxembourg
Nicolas Lefrançois
Éditions L'Harmattan
Sociolinguistique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 24,50
L'ouvrage se penche sur le contexte sociolinguistique du Grand-Duché de
Luxembourg, petit État qui allie la particularité de posséder trois langues
officiellement reconnues (luxembourgeois, allemand, français) à celle
d'abriter sur son territoire près de 50% de résidents d'origine étrangère. Ces
trois langues, juxtaposées sur l'ensemble du pays et présumées connues par la
totalité de la population nationale, remplissent de fait des fonctions
socialement segmentées telles que les a définies le linguiste américain Joshua
Fishman à travers sa théorie des « emplois ». La question se pose alors de
comprendre comment cet État structure la gestion de ses langues nationales
pour intégrer les populations d'origines diverses qui viennent y séjourner et
l'enrichir. Cette étude propose donc de déployer un aperçu de la situation du
Luxembourg en relevant et en analysant l'évolution des politiques
linguistiques diachroniquement mises en place et leurs impacts sur les
populations résidentes affectées. Car, comme l'a théorisé Henri Boyer, toute
situation de contact de langue est par nature dynamique et accompagne les
mouvements sociaux et sociétaux dans lesquels elle s'épanouit. Il est alors
naturel d'étudier ce contexte à travers différents prismes pour en saisir
toute la richesse : historique, linguistique, sociopolitique. Le Luxembourg
offre donc à l'observateur une « écologie » linguistique complexe qui se
révèle être un cas d'étude, non dénué de tensions, mais d'une richesse épisté
Luxembourg, petit État qui allie la particularité de posséder trois langues
officiellement reconnues (luxembourgeois, allemand, français) à celle
d'abriter sur son territoire près de 50% de résidents d'origine étrangère. Ces
trois langues, juxtaposées sur l'ensemble du pays et présumées connues par la
totalité de la population nationale, remplissent de fait des fonctions
socialement segmentées telles que les a définies le linguiste américain Joshua
Fishman à travers sa théorie des « emplois ». La question se pose alors de
comprendre comment cet État structure la gestion de ses langues nationales
pour intégrer les populations d'origines diverses qui viennent y séjourner et
l'enrichir. Cette étude propose donc de déployer un aperçu de la situation du
Luxembourg en relevant et en analysant l'évolution des politiques
linguistiques diachroniquement mises en place et leurs impacts sur les
populations résidentes affectées. Car, comme l'a théorisé Henri Boyer, toute
situation de contact de langue est par nature dynamique et accompagne les
mouvements sociaux et sociétaux dans lesquels elle s'épanouit. Il est alors
naturel d'étudier ce contexte à travers différents prismes pour en saisir
toute la richesse : historique, linguistique, sociopolitique. Le Luxembourg
offre donc à l'observateur une « écologie » linguistique complexe qui se
révèle être un cas d'étude, non dénué de tensions, mais d'une richesse épisté
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